La dernière livraison des données de recrutement (2018) telle que diffusée dans les médias insiste sur la persistance de la « crise » de recrutement des enseignants. Ajoutons que la part des enseignants non titulaires dans le second degré public a déjà été à plusieurs reprises supérieure à ce qu’elle représente aujourd’hui (près de 8 % en 1993 contre moins de 6 % en 2015). Professeur en sciences de l’éducation, université Rennes 2

Le ministère a envoyé une réponse claire en imposant une seconde heure supplémentaire dans le second degré, évitant ainsi de créer des postes. Si tous les postes sont pourvus en lettres modernes, c'est le cas de moins de la moitié des emplois en lettres classiques.

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Cairn.info La comparaison vaut également pour le secondaire avec 2,7 candidats pour un poste en 1993 ou encore 3,7 en 1994 et 3,4 en 2015. Pour lui tous ces postes non pourvus sont une occasion pour recruter des contractuels en place des fonctionnaires. permettent de vous offrir une expérience de navigation optimale. On est rentré à nouveau dans un cycle de déclin des candidatures à l'enseignement comme celui qu'on a connu sous Sarkozy. La dernière négociation salariale s'est terminée par le maintien du gel.Mais pourquoi il y aurait il une évolution ? Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit. Vous n’êtes actuellement pas connecté(e) en institution.

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Le ministre ne cesse de parler de revalorisation. Mais il est clair qu'elles se limiteront au mieux à l'application des engagements pris par le gouvernement précédent (PPCR) moins la hausse du point Fonction publique, qui avait été dégelé en 2016 et 2017 avant d'être à nouveau bloqué après les présidentielles.

Les salaires enseignants sont inférieurs de 26% à ceux des cadres équivalents de la fonction publique. Et ils le sont encore davantage pour ceux du privé. De moins en moins d’enseignants. Enseignants : La crise du recrutement est toujours là . Autrement dit, la réduction du nombre de postes proposés depuis 2017 a cassé la difficile reconquête qui avait été opérée par le gouvernement précédent. Autrement dit , malgré une diminution très importante des postes proposés, le ministère n'arrive plus à les remplir. Cette dégradation de l'attractivité du métier est d'autant plus nette que le nombre de postes mis aux concours régresse. Il en manque donc 228. Vous pouvez toutefois désactiver les cookies dans les paramètres La crise du recrutement des enseignants connait une accélération sans précédent en 2019. You might also want to visit our Notre plateforme utilise des cookies à des fins de statistiques, de performances et de sécurité. En maths 972 enseignants sont recrutés pour 1200 postes proposés. Les concours de 2019 montrent une dégradation rapide du recrutement aussi bien dans le premier que dans le second degré.

L’édition 2020 des concours enseignants fait plus que confirmer le manque d’attractivité du métier. Ces données anonymes nous En 2018, le ministère avait justifié la baisse du nombre de postes mis aux concours par la volonté d'avoir un budget "sincère" et d'ajuster le nombre de postes ouverts à la réalité de l'offre. La dernière livraison des données de recrutement (2018) telle que diffusée dans les médias insiste sur la persistance de la « crise » de recrutement des enseignants.

Les derniers résultats de l'admission au capes sont publiés. Mais au final on constate que l'offre reste supérieure à la demande et que la baisse continue.Comment expliquer cette situation ? On peut rappeler, en effet, que le nombre de candidats présents pour un poste en 1993 était de 2,6, identique à celui observé en 2015 ou 2016 mais deux fois inférieur à celui du début des années 2000. Ils confirment à la fois la montée des admissions cette année, leur insuffisance dans les disciplines fondamentales et surtout l'insuffisance des candidats. Mais le capes externe de 2017 proposait 7315 postes contre 5833 en 2018 et 5460 en 2019. Les futurs enseignants ne seront plus que des étudiants et le métier va perdre encore un rare élément d'attractivité : pouvoir être payé en M2. Pour que les étudiants s'orientent vers le métier d'enseignant il faut leur garantir une certaine stabilité de recrutement. Accès immédiat à la version électronique