Dans les Etats d'Italie de Suisse et de Californie, l'utilisation du référendum d'initiative populaire est courante. Il est vrai que référendum et plébiscite se sont parfois entremêlés laissant place à une difficulté pour distinguer les deux. Comme nous le verrons, les réformes étendent son champs d’application à l’économie, l’écologie..
Si ses objets sont aujourd’hui assez nombreux, le référendum national est invocable seulement par le Président de la République, qui peut alors soumettre aux électeurs un projet de loi, mais il ne peut le faire seul (soit c’est une proposition du gouvernement, soit c’est une proposition conjointe des deux assemblées). Un référendum est une votation par laquelle le corps électoral exprime son avis ou sa volonté sur une mesure qu’une autorité politique a prise ou envisage de prendre. Les limites avant même son application : le contrôle du législateur avant sa mise en œuvre En effet, ce second type de limite montre que l'on peut peut-être parler de limites à priori et de limites a posteriori du référendum d'initiative populaire. Ce dernier est appelé le référendum d'initiative populaire, il se fait sur la base d'une pétition signée par un nombre minimum de citoyens. En Italie, les lois en vigueur peuvent être abrogées par un référendum d'initiative populaire. Les citoyens deviennent alors à l'origine de la procédure d'où le terme « initiative populaire ». »
Cependant, nous pouvons constater que cette hostilité a été atténuée avec les ajouts faits à l’article 11 en 2008 (concernant le référendum), ce que nous pouvons traduire par une volonté de faire participer le peuple. II- Les principales limites du référendum d'initiative populaire En réalité, on a pu constater que dans les Etats où le référendum d'initiative populaire est appliqué, il est souvent représentatif d'une minorité électorale et que généralement il est aussi limité par l'action du législateur Les limites dans son application : un référendum souvent représentatif d'une minorité électorale En effet, en Suisse notamment, on constate que la fréquence des référendums législatifs nationaux d'initiative populaire entraine une saturation du corps électoral et une abstention très élevée en moyenne ces dernières années. Il existe un référendum constituant, qui permet d’adopter une constitution élaborée par les gouvernants, il existe également un référendum législatif qui permet de soumettre une loi (normalement soumise au parlement) au peuple qui peut soit l’adopter soit la rejeter par référendum.
[...] [...] Le pouvoir est donc exercé par des représentants mais les citoyens peuvent sous certaines conditions intervenir directement dans son exercice. Ici nous voyons qu’Henrik Ibsen met en évidence la fonction principale du référendum. La Constitution fédérale de la Confédération Suisse de 1999 met en évidence à ses articles 1140 et 141 deux référendums : un obligatoire, un facultatifs. Le plébiscite est censé porter sur un Homme, le référendum quant à lui est censé porter sur une idée, cependant certains référendums représentent au final qu’une idée très voulue par le gouvernant, ou d’autres essaient de mesurer leur popularité derrière la question posée. Comme nous le voyons, il s’agit de donner de la puissance au corps électoral et lui permettre de faire des choix, et ces procédés sont les bienvenus en démocratie, puisque comme l’a définit Lincoln « La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Il existe plusieurs types de référendums, en effet le référendum porte sur plusieurs domaines. Les citoyens deviennent alors à l'origine de la procédure d'où le terme initiative populaire Tout l'intérêt du sujet réside en cette question : le référendum d'initiative populaire est-il un système de participation viable ?