Pourquoi le gouvernement souhaite-t-il privatiser ADP et pourquoi cela suscite de nombreuses inquiétudes ? Franceinfo vous en dit plus. Tous droits réservés. Il faut hélas bien vivre avec l’outil actuel, mais il serait urgent de faire enfin sortir de terre le terminal 4 de Roissy dont on dit qu’il sera dimensionné pour traiter 30 à 40 millions de passagers.Bref, pour que la « privatisation » du Groupe ADP s’avère profitable, il paraît nécessaire de créer une véritable concurrence entre les deux grandes plateformes aéroportuaires parisiennes : Orly et Charles de Gaulle.Pour cela il faudrait soit que l’Etat garde la majorité sur l’une d’entre elles, disons, Roissy et qu’il cède ses parts dans Orly, soit, s’il veut se désengager complètement, que deux lots soient créés et qu’ils soient attribués à des acquéreurs différents.Ce n’est que lorsque que sera établie une vraie concurrence que la qualité de service s’améliorera et que les tarifs resteront raisonnables. Site édité par NextInteractiveLa privatisation d'Aéroports de Paris prévue dans le cadre de la loi Pacte a été au centre de débats houleux ces dernières semaines à l'Assemblée nationale.
Elle souhaiterait que ces mêmes dividendes alimentent directement le fonds pour l’innovation plutôt que d’aller "dans la poche d’investisseurs privés".ADP est une entreprise qui tourne bien.
Ces sommes seront placées dans le fonds pour l’innovation qui devra rapporter environ 250 millions d’euros par an.Autrement dit, le rendement découlant du fonds pour l’innovation est plus intéressant que celui généré jusqu'alors par les dividendes (plus de 173 millions d’euros en 2018). Rien ne dit pour l’instant qu’il cédera l’intégralité de ses parts. L’État français, qui détient 50,6 % du capital, a prévu d'affecter tout ou partie de la vente (estimée entre 8 et 10 milliards d'euros) à un Fonds pour l'innovation de rupture. Ils craignent ainsi que l’État perde la main sur le contrôle des migrations. On trouve derrière avec 4,8 % la filiale d’assurances du Crédit Agricole appelée Prédica. À partir du...Après désormais trois mois et demi de fermeture, le Louvre, le musée le plus visité au monde, a rouvert...
Un argument de poids pour l’exécutif qui rappelle par ailleurs que ce placement est plus sûr, les dividendes étant fluctuantes d’une année sur l’autre. Si ce cahier des charges n’est pas respecté par le concessionnaire, l’État aura le droit d’imposer des sanctions à ce concessionnaire à hauteur de 2% du chiffre d’affaires d’aéroports de Paris", a encore précisé Bruno Le Maire.© Copyright 2006-2020 BFMTV.com. À l’époque, l’État a cédé 49,99% de ses parts à Casil Europe, une holding créée par le groupe chinois Shandong High Speed Group. Pitoyable choix gouvernemental. Une opération rejetée par le Sénat.
Selon eux, céder ses parts dans ADP revient à privatiser ce qui est la première frontière de France avec 100 millions de passagers par an. Trois ans plus tard, la Cour des Comptes a estimé que cette privatisation était un "échec", pointant notamment le "manque d’expérience" de Casil Europe "en matière de gestion aéroportuaire". © 2020 Cebier Group inc. - LaAu fait qui sont les actionnaires ? Selon les chiffres un temps évoqués par l’ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, il pourrait conserver 20%. Que prévoit le projet de loi ? Rarement un projet de loi du gouvernement n’aura à ce point soudé les différents groupes d’opposition. Le contrôle des frontières, le contrôle des biens, le contrôle des personnes, c’est l’État et cela restera l’État français qui les contrôlera", a assuré Bruno Le Maire.Et d’ajouter: "Des garanties sont apportées également sur la gestion des infrastructures, sur les investissements qui figurent dans un cahier des charges. La loi PACTE a prévu de privatiser ADP via une concession de 70 ans. Ils rappellent également que les plus grands aéroports internationaux sont publics.
️ Referendum ADP : les médias en parlent peu, comparé au grand débat. En 2018, elle a enregistré un chiffre d’affaires de 4,47 milliards d’euros et un bénéfice de 610 millions d’euros. Mais le trafic aérien est en pleine expansion, martèle l’opposition qui s’attend à ce que les dividendes augmentent à l’avenir.Le gouvernement refuse de parler de privatisation. Notamment aux États-Unis, pourtant chantres du libéralisme économique.Autre argument: la privatisation d’ADP risque de faire augmenter les redevances pour les compagnies aériennes et les prix pour les passagers.