Elle est toujours vivace dans les années 1990-2000.

Ils doivent donc faire l’objet d’une juste répartition au sein de chacune des « sphères de justice », même si tous les individus n’orientent pas leurs aspirations vers les mêmes « biens ».Michael Walzer, sans accorder la place hégémonique à la sphère politique comme dans la vision des Grecs et des Anciens, lui confère toutefois une place privilégiée puisqu’elle induit deux formes possibles d’engagement dans une citoyenneté active :Premièrement, au sein de la « sphère politique » qui a sa valeur propre, pour ceux qui aspirent à cette forme d’expression de leur personnalité sociale. En moyenne neuf Français sur dix regardent la télévision tous les jours, 8 sur 10 écoutent la radio et lisent la presse et un peu plus d'un … Ce phénomène est d'ailleurs évoqué comme argument contre le référendum : des coalitions hétéroclites peuvent faire triompher un vote négatif. En effet, dans une société politiquement hétérogène, une minorité ou des minorités additionnées peuvent décider du résultat d'une votation. Le premier est une pétition de principe.

En effet le terme désigne une relation entre deux collections dont la moins nombreuse reproduit, selon certains paramètres, la composition de la plus nombreuse. « Démocratie délibérative vs démocratie agonistique.

Les ouvrages consacrés à la question demeurent, en France, peu nombreux et sont de qualité très inégalePourtant le phénomène n'est pas nouveau. « La dignité, nouvel enjeu de mobilisation », in Tournade-Planq J. Or, il est beaucoup plus difficile de réaliser l’unité autour d’un programme revendicatif dans le champ urbain, y compris au sein des milieux populaires, car les intérêts en jeu sont beaucoup plus contrastés qu’au sein du salariat : entre groupes socio-économiques, classes d’âge, travailleurs et chômeurs, copropriétaires et locataires, etc.Deuxièmement, il est très difficile de maintenir un rapport de force puissant et constant, vis-à-vis de projets d’infrastructure et d’urbanisme qui s’installent dans la durée.

Ces confrontations ne sont pas stériles, car elles doivent permettre de faire émerger l’intérêt général de la communauté. On organise donc des espaces qui contribuent à l’intensification de l’échange entre, d’une part, les associations, citoyens, mouvements et organisations syndicales et, d’autre part, les forces politiques et les représentants institutionnels. La seconde objection est pertinente, bien que les délibérations parlementaires s'achèvent aussi par un vote. >> Cette crise tient d'abord à ce que les électeurs attendent des représentants plusieurs choses, dont aucune harmonie préétablie ne garantit qu'elles soient coprésentes et même compatibles. Il faut donc en conclure que si, dans certains cas, les minorités sont desservies par la démocratie semi-directe, celle-ci peut, en d'autres conjonctures, décupler leur influence.La démocratie participative exclut aussi implicitement la représentativité. /Resources <<


», in Pour consulter les ressources documentaires indexées par les descripteurs, cliquez sur « Pour nous faire part de vos commentaires et suggestions, contactez-nous à cette adresse : La démocratie est donc un idéal permanent, une sorte d’aventure dangereuse, un régime à inventer sans cesse qui, par nature, ne saurait être stable.
Ainsi, Étienne Balibar nuance-t-il sa position sur ce point : Il ne s’agit plus ici de la seule recherche d’une alternative face à des formes de démocratie supposées globalement dévoyées, mais de l’analyse concrète des dysfonctionnements de la démocratie représentative, sans, toutefois, la disqualifier complètement. Le mode de sélection qu'il préconise est purement négatif. /MediaBox [0 0 595 842] Du 8 au 15 octobre, le forum « 2011, Aubagne à l’heure du monde », dont A Loos en Gohelle, petite ville du Pas-de-Calais, techniciens, élus et habitants ont souhaité coucher sur le papier l’état des lieux de la participation locale, mais aussi les objectifs et le «comment faire»

2 Le phénomène participatif fut accompagné par l’émergence d’un intérêt croissant pour les sciences sociales, contribuant ainsi à la cristallisation d’une riche littérature sur le sujet. Or il va de soi que cette condition implique une réunion du peuple en un même lieu, et ne saurait être réalisée si, contrairement à ce qui était le cas à Athènes, le nombre des citoyens dépasse quelques milliers. Benjamin Constant d’ailleurs, considérait comme utopique la prétention civique-politique corrélative à la conception des Anciens, compte tenu, selon lui, de la faible propension des individus ordinaires à influer réellement sur le cours des affaires publiques devenues par trop complexes (Benjamin Constant, présentation par Marcel Gaucher, 1997, pp. Nous replacerons également cette problématique dans son contexte actuel, avant de la mettre en lien avec le terrain des La démocratie participative ne remplace pas les outne remplace pas les outils de citoyenneténe remplace pas les outils de citoyenneté traditionils de citoyenneté nels : elle intervient de façon complémentaire à la démocratie représentative, en y injectant des idées nouvelles et concertées.