Dans le secteur de la mode, elle peut être cousue sur les coutures. Mais il leur faut alors vérifier au moins deux fois par jour l’ensemble de leurs bêtes, le marquage ayant tendance à s’estomper, ce qui s’avère très fastidieux, sinon impossible pour les gros troupeaux.Il se trouve que les ovins, à l’instar des chevaux, devront tous être dotés de puces électroniques d’ici à janvier 2008, soit sous la forme de boucles d’oreilles, soit via des bolus ruminaux, cylindres céramiques introduits par la bouche et sequestré dans les pré-estomacs. D’une part parce que cette transparence pourrait faciliter les demandes de rançons, entres autres risques en termes de traçabilité et d’atteintes potentielles à la vie privée, d’autre part parce que, la puce pouvant être effacée, elle crée un faux sentiment de sécurité, selon les deux experts que nous avons interrogés -et qui ont tous deux requis l’anonymat.Si la législation diffère en fonction des pays, le marquage électronique des animaux est d’ores et déjà obligatoire en Suisse et dans certaines régions d’Espagne ou d’Australie, et le sera aussi, aux Etats-Unis, à compter de 2008, et pour le franchissement des frontières européennes à l’horizon 2012.Méthode alternative au tatouage, l’IDentification Electronique des Animaux (IDEA), du nom du projet européen qui a validé, en 2003, auprès d’un échantillon d’un million de bovins, ovins et caprins, la fiabilité et les avantages de ce système de contrôle et d’identification, tend de plus en plus à se substituer aux traditionnels tatouages et piercings animaliers.A la différence de ces derniers, les implants électroniques (ou transpondeurs) sous-cutanés ne risquent pas de casser, de s’abîmer ni de s’estomper, l’enregistrement des données est instantané et ils ne connaissent pas d’erreurs de transcription.Initialement destinée, en Europe, à améliorer l’identification précise du nombre d’animaux, dans le cadre d’une optimisation de la gestion des primes de la Politique Agricole Commune, l’identification électronique des animaux permet aussi de mieux contrôler leur passage aux frontières, de lutter contre la fraude, d’assurer une traçabilité alimentaire et sanitaire (sujet particulièrement sensible, notamment depuis la maladie de la vache folle), et trouve aujourd’hui de nombreux autres débouchés potentiels.La station d’Amélioration Génétique des Animaux de l’INRA explore ainsi l’utilisation de l’identification électronique ovine pour la gestion du troupeau.Pêle mêle, « des lecteurs de boucles auriculaires associés à des boîtiers de saisie permettent de gérer tous les traitements et le carnet d’agnelage ; un automate de pesée identifie électroniquement l’individu et acquiert automatiquement l’information de poids ; des distributeurs de concentrés permettent une alimentation individuelle et contrôlée ; la salle de traite est automatisée afin d’enregistrer les productions laitières de chaque animal,  enfin, des parcs de tri permettent de constituer automatiquement des lots prédéfinis à partir de la base de données ».L’UMR Elevage des ruminants en régions chaudes, un autre centre de l’INRA, vient pour sa part de déposer un brevet portant sur un « détecteur électronique de chevauchements » ou, plus précisément, sur l’ utilisation de puces électroniques pour détecter les femelles en chaleurs.En effet, pour détecter l’oestrus (ou période de chaleur) des brebis, vaches et autres mammifères que l’on cherche à inséminer artificiellement, les éleveurs cherchent à identifier celles qui se font chevaucher en mettant des poches de couleurs sur la croupe des femelles, ou des tampons encreurs dans l’entre-jambe de mâles (préalablement vasectomisés ou équipés d’un tablier afin d’éviter toute insémination naturelle).

Toute puce peut continuer à être lue par un lecteur s'il se situe à quelques mètres d'elle. Si vous portez une étiquette RFID sur vous, alors le portique de n'importe quel magasin équipé la lira. A partir du 1er janvier prochain, fini la carte Vitale : la Sécu aurait lancé un vaste plan d'implantation de puces RFID sous la peau.
Un ordinateur, lors de lecture de la puce, va ensuite chercher les données correspondant à ce numéro de produit pour les ressortir à l'utilisateur.Jamais suivi, donc ? Quel atout pour le consommateur ? by Mü Pour les architectes du nouvel ordre mondial, tous les prétextes sont bons pour implanter la puce électronique, que ce soit pour entrer en boîte de nuit ou sous couvert d’avoir accès à vos informations médicales instantanément, ou même encore pour vous retrouver, au cas où on vous enlèverait, comme au Mexique. L'approvisionnement des points de vente devient plus précis et garantit le bon produit au bon moment. C'est avec la RFID, associée à la reconnaissance faciale, que En Chine, les autorités elles-mêmes poussent les industriels à tout étiqueter en RFID pour favoriser l'émergence de ce type de magasin, le pays se préparant à une pénurie de main-d'œuvre dans les prochaines années (à cause d'un ralentissement de la natalité).

banque d'informations sur la vie pratique quotidienneLe developpement des RFID animaliers va d’ailleurs bien au-delà de ces impératifs sanitaires, et sécuritaires : il est en effet question de s’en servir pour réduire la charge de travail des éleveurs en automatisant le suivi individuel des Europetnet, le méta-moteur de recherche des identifiants électroniques animaliers de 19 pays européens, en dénombre quant à lui plus de 10 millions, dont 3 millions d’animaux rien qu’au Royaume-Uni, où les Britanniques sont incités, tous les ans pendant un mois, à doter leurs canidés, félins et autres animaux domestiques de En France, où l’identification par puce électronique ou tatouage est obligatoire depuis 1999, le Gestionnaire du Suivi de l’Identification par Radiofréquence (SIEV) estime que la moitié des animaux identifiés chaque année le sont aujourd’hui de manière électronique.Si la France ne fait pas encore partie d’Europetnet, ce serait en raison de la loi informatique et libertés. Les puces de radio-identification présentes sur certains masques ne servent pas à espionner leur propriétaire mais à connaître le nombre de lavages effectués sur un masque réutilisable. Le scan du code-barres, c'est fini? « La RFID fluidifie les passages en caisse », résume Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution.Terminé aussi le traditionnel antivol à pince qui pouvait détériorer les vêtements : l'étiquette RFID devient antivol. L'idée est séduisante, mais ce n'est pas pour maintenant… « La RFID pourrait se déployer en grande surface, mais uniquement dans un certain secteur, comme le textile par exemple », pense Xavier Barras.Premier argument : le coût avec des puces qui peuvent parfois coûter plusieurs centimes d'euros. Il n'existe déjà plus dans plusieurs enseignes.


« On a supprimé l'attente pour accéder à une caisse », explique Hervé d'Halluin, responsable RFID chez Decathlon. Déjà, le plus souvent, ces puces peuvent être découpées ou détachées du produit et jetées à la poubelle.La question est plus délicate lorsqu'elle est dans le produit lui-même. « On est qu'au début de l'exploitation de la RFID », pronostique Olivier Dauvers. Pour un supermarché ou une grande enseigne, il faudrait donc une réelle volonté, une ambition et une certaine solidité financière pour y passer.Autre difficulté à la généralisation de la RFID en grande surface : la difficulté de lecture des ondes à proximité du métal et à travers l'eau. » Le trajet de chaque client peut être suivi pour déterminer une stratégie de vente.Faire ses courses sans avoir besoin de vider son chariot ou, mieux, en remplissant directement son sac ? Tout commerçant peut savoir précisément ce qu'il a, dans son magasin, à l'instant T. Avec des produits étiquetés RFID, le temps d'inventaire de la boutique se limite au temps de déplacement à travers les rayons. « On compte deux technologies de RFID très utilisées : la NFC, que l'on utilise en contact avec un lecteur, et l'UHF, où les puces peuvent être lues à une distance de plusieurs mètres », expose Christophe Coquart, chef de marché chez Concrètement, la RFID se présente sous la forme d'une puce couplée à une antenne que l'on intègre dans une carte, un badge ou alors, pour le commerce, une étiquette.