»Avant le début de la campagne, le camp du oui pointait le nez à seulement 30 % dans les sondages. L'inscription améliore votre expérience TCE avec la possibilité d'enregistrer des éléments dans votre liste de lecture personnelle et d'accéder à la carte interactive. Cet espoir est déjà palpable dans le discours de René Lévesque le soir du 20 mai 1980 alors qu’il déclare « Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de nous dire à la prochaine fois ». Jack Jedwab et Frédéric Bastien,
D’intenses négociations prennent place entre les gouvernements fédéral et provinciaux dans la foulée du référendum (
E RÉFÉRENDUM QUÉBÉCOIS DU 20 MAI 1980 sur la souveraineté-association eut un grand retentissement historique puisque c'était la pre ... camp du NON contre 40,4 pour cen at u camp du OUI. Michel Lévesque et Martin Pelletier, Un accord est conclu en juin 1987, soit l’
Cette attention médiatique pourrait être qualifiée de journalisme de meute puisque l’ensemble des médias tentaient d’obtenir les mêmes informations exclusives. Photographie prise au Centre Paul-Sauvé. Certaines, comme le Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN), tentent également leur chance sur la scène politique provinciale (voir Pierre Bourgault). Jean Chrétien disait carrément qu’il n’était pas tenu de respecter cette loi. En effet, le premier ministre indique que l'association économique avec le Canada est un préalable incontournable à la souveraineté et que l'aboutissement du projet dépend du succès des discussions avec le fédéral (et donc pas seulement de la volonté du Québec): il s'agit de la «stratégie du trait d'union»Parallèlement à la modération du projet référendaire, le gouvernement de René Lévesque, comme promis lors de la précédente campagne électorale, s'efforce d'être un «bon gouvernement». Le gouvernement du Québec a fait connaître sa proposition d’en arriver, avec le reste du Canada, à une nouvelle entente fondée sur le principe de l’égalité des peuples : cette entente permettrait au Québec d’acquérir le pouvoir exclusif de faire ses lois, de percevoir ses impôts et d’établir ses relations extérieures, ce qui est la souveraineté et, en même temps, de maintenir avec le Canada une association économique comportant l’utilisation de la même monnaie; aucun changement de statut politique résultant de ces négociations ne sera réalisé sans l’accord de la population lors d’un autre référendum; en conséquence, accordez-vous au gouvernement du Québec le mandat de négocier l’entente proposée entre le Québec et le Canada ? Avant de se prononcer par voie référendaire, plusieurs citoyens de la province font campagne pour convaincre les indécis. « Est-ce que la longueur ou la complexité de la question elle-même fut pour quelque chose dans cette défaite? En effet, pendant les années 1970, on cherchait à établir un savoir national et à étaler les connaissances provenant du Québec. Ensuite, la société québécoise s’est développée au niveau idéologique: « [...] à la suite sans doute de l'échec référendaire, mais à la suite aussi de la crise profonde qui a traversé l'ensemble des sociétés occidentales, [ceci] a donné lieu à un déplacement de la réflexion sociologique vers le féminisme, les mouvements et les acteurs sociaux, la modernité et la post-modernité »« Mes chers amis (bis), si je vous ai bien compris (bis), vous êtes en train de dire 'À la prochaine fois !'. Il parle alors devant des milliers de sympathisants rassemblés au Centre Paul-Sauvé. Or, l’expression « non merci » est aussi au centre de la campagne du camp du NON au référendum. En effet, les médias couvraient tous les faits et gestes des forces souverainistes durant cette époque. « On dira même à Jacques Parizeau de se tasser, d’en parler moins. « À la marge seulement. Alors pourquoi avait-il foncé néanmoins ?« Lévesque apparaît presque soulagé après coup », soutient en entrevue au Ce sont 59,56 % des citoyens qui rejettent la proposition portée par Lévesque. Le 20 mai 1980, une majorité de Québécois refuse le projet de souveraineté-association du gouvernement péquiste. « Les fédéraux n’ont pas du tout hésité. « La mécanique du référendum était très bonne, mais la loi était mal fignolée. Le projet de souveraineté-association est rejeté dans une proportion de 59,56 % des votes exprimés, avec un taux de participation de 85,61 %. D'un côté, les partisans du Oui souhaitent l'obtention d'un mandat pour négocier la souveraineté-association du Québec avec Ottawa. À l’issue du vote, les Québécois refusent la proposition du PQ dans une proportion de près de 60 %. The Québec referendum of 1980, on the Parti Québécois government’s plans for sovereignty-association, was held in fulfilment of a promise that the party had made to do so, during the 1976 election campaign that brought it to power.