Une potentielle hécatombe révélée par un récent audit de la DNACG, le gendarme financier de la Ligue.Et pas des moindres.

Bilans de compétences « Les métiers évoluent, vos attentes professionnelles aussi. Un peu sur le modèle d’une France en reconstruction d’après Seconde Guerre mondiale, gouvernement d’union nationale en prime. C’est aussi simple et brutal que cela. Un cri d’alarme quant aux désastreuses conséquences économiques d’un arrêt prolongé, ou d’une longue période à huis clos, des championnats de première et deuxième divisions.Il faut savoir que le ballon ovale, contrairement au rond, ne vit pas grâce aux droits télé. L’objet de cette missive cosignée par les présidents des trente clubs de Top 14 et du Pro D2 ? "Réagissez, commentez. Confiance doit être faite à la DNACG. Les dirigeants de la LNR n’ont pas apprécié que Provale, dans un courrier daté du 1er mai, réclame qu’un expert-comptable de leur choix, puisse vérifier les travaux réalisés par la DNACG et notamment les estimations faites sur les efforts demandés aux joueurs. ... ne lance : "Moi je leur ai simplement dit que c’était ça ou le dépôt de bilan." Mais surtout des salaires des joueurs..Au tout début de la crise, d’aucuns avaient imaginé un déconfinement joyeux.
Voir … Un appel au secours.

Jeudi, le président de la Ligue nationale de rugby, Paul Goze, et sept présidents de clubs ont été reçus par la ministre des Sports, Roxana Maracineanu. BOUTIQUE. On n’aura même plus de quoi payer le bus… » Un pessimisme partagé par son homologue de Clermont, Éric de Cromières : « Si on reprend à huis clos, la plupart des clubs sans mécène seraient en faillite fin septembre.

STADE TOULOUSAIN RUGBY , choississez le format du lien qui vous intéresse et copiez/collez le code correspondant. Ils lui ont présenté les différentes projections en fonction des modalités de reprise (quand, avec ou sans spectateurs).

Pour le professeur Chazal, oui. Il est donc urgent d’attendre.

Un sentiment partagé par Yann Roubert, le patron du Lou. Vidéo Bilan Rétrospective de la saison 2018-2019. Envie de donner votre avis ? Des flonflons plein la tête, on aurait alors chanté, dansé et picolé pour fêter la "libération". Il en a été longuement question mercredi soir lors de la (désormais) traditionnelle réunion des présidents.

» Un monde léger et insouciant où Bernard Laporte et Paul Goze se seraient claqués la bise sans faux-semblant, où le premier n’aurait pas mené un "trouble jeu" autour d’une éventuelle accession concernant deux clubs de Fédérale 1, où le second se serait déjà penché sur la meilleure façon d’assurer la pérennité du rugby pro afin qu’il ne vacille pas à la première tempête. Selon lui, « si le sponsoring baisse de 50 %, il y a un risque de dépôt de bilan des clubs de rugby ».

Le président Goze a failli s’étouffer : En clair, la préconisation d’une baisse de salaires de 31 % pour le Top 14 et 27 % pour le Pro D2 est toujours d’actualité.
Un soutien vital pour un rugby hexagonal qui a déjà perdu plus de 100 millions d’euros avec l’arrêt définitif de ses championnats.C’est ce risque de banqueroute - pour lequel les clubs professionnels ne sont pas exempts de responsabilités, eux qui sont à l’origine de la flambée mondiale des salaires dans le but d’attirer les meilleurs joueurs de la planète - qui a motivé les réticences de la majorité des présidents à terminer la saison en cours à huis clos. Il en est fort probable. Mais ce n’est pas pour autant que le spectre d’une faillite à grande échelle est repoussé.Le Top 14 et la Pro D2 se sont rendus à l’évidence : attendre septembre pour retrouver les terrains après un long arrêt de sept mois. Le plus catastrophique (pas de reprise ou de public avant janvier) contraindrait certainement… seize des trente clubs professionnels à mettre la clé sous la porte. Cette semaine, il a été question des tests, indispensables à la reprise. Arnaud Beurdeley.

Lors d’un entretien accordé à France Bleu Occitanie, le président du Stade Toulousain a évoqué l’hypothèse d’une reprise du Top 14 en septembre dans des stades vides. Ceux-ci approvisionnent les budgets à hauteur de 20 % (environ 40 à 45 % en Ligue 1), les principales ressources provenant de la billetterie, des hospitalités (loges, repas…), de la buvette et du partenariat. Parmi les neuf pensionnaires du Top 14 au bord du dépôt de bilan, on retrouve principalement ceux reposant sur une économie réelle (ne pouvant donc pas compter sur un généreux mécène) : le Stade Toulousain, Bordeaux, Lyon, Castres, le Stade Rochelais et Pau. La semaine dernière, la Ligue avait pourtant soumis l’idée au ministère des Sports de financer elle-même l’achat (il faudrait visiblement compter sur une enveloppe de 20 000 € par mois pour chacun des trente clubs pros). Rugby-fiction, nous direz-vous ? Parmi les neuf pensionnaires du Top 14 au bord du dépôt de bilan, on retrouve principalement ceux reposant sur une économie réelle (ne pouvant donc pas compter sur un généreux mécène) : le Stade Toulousain, Bordeaux, Lyon, Castres, le Stade Rochelais et Pau. La semaine écoulée a encore offert une image faites de divisions et de peurs grandissantes.